Notre réseau

Le réseau de Jeunes Chercheurs en Sociologie de l’art (JCSA) a été crée à l’initiative de doctorants et jeunes chercheurs grenoblois souhaitant « fonder un groupe de recherche dans lequel nous pourrions ensemble, mettre à profit notre effervescence intellectuelle et notre passion pour la sociologie ».
A l’occasion du colloque « rites et rythmes de l’œuvre » organisé par le GDR OPuS en novembre 2003, les doctorants et jeunes chercheurs ont donné naissance à ce réseau dont l’objectif principal est de faire sortir les étudiants de l’isolement auquel ils sont confrontés. Il regroupe un ensemble de doctorants et jeunes docteurs des différents laboratoires du GDR OPuS.

Le réseau JCSA est devenu un réseau performant sur le plan de la diffusion de l’information et le partage des méthodes de travail. Mais il est aussi un moyen de communication sur le statut des doctorants et les démarches à suivre pour entrer dans une carrière universitaire entre autres. Il enclenche un partage des diverses expériences vécues par les uns et les autres, ouvrant un univers de possibles et offrant aux doctorants une meilleure visibilité au sein des laboratoires et groupes de recherche.

Une liste de diffusion sur Internet a été créée à l’initiative d’un membre du réseau permettant d’établir un contact entre les doctorants et jeunes chercheurs parfois éloignés géographiquement et de rendre efficace la diffusion des informations.
Il convient de s’inscrire pour pouvoir envoyer et recevoir des messages sur la liste à l’adresse : opus.doc-request@ml.free.fr . L’adresse de la liste étant : opus.doc@ml.free.fr

Ce réseau se veut aussi organisateur d’un certain nombre de manifestations et colloques sur des thèmes choisis par les doctorants et jeunes chercheurs.
A l’initiative de Soazig Hernandez et Elodie Gauquelin, docteur de l’ED 454, des colloques sont mis en place chaque année depuis 2003 à Grenoble,. L’organisation de ces journées est prise en charge par un ensemble de doctorants et/ou étudiants de Master 2 qui souhaitent participer au développement du réseau et dans le même temps apprendre à organiser ce genre de manifestations scientifiques.

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Appel à communication - Le sociologue bricoleur

JOURNÉE D'ÉTUDE DOCTORALE

 

Thème Culture et Arts du Centre de Recherche sur les Liens Sociaux

(CERLIS, Paris 3/Paris 5/CNRS, UMR 8070)

 

Lundi 5 décembre 2011

Salle Claude Simon, Maison de la Recherche de l'Université Sorbonne Nouvelle - Paris

 

Le sociologue bricoleur

 

Emprunts et innovations méthodologiques

en sociologie des arts et de la culture

 

 

Journée parrainée par :

 

Le Centre de Recherche sur les Liens Sociaux (CERLIS, Paris 3/Paris 5/CNRS, UMR 8070)

Le GDR Opus (Œuvres, Publics et Société - Groupe de recherche international, CNRS n°1958)

L'École Doctorale Arts et Médias de l'Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 (ED 267)

 Le RT14 (Sociologie des arts et de la culture) de l'Association Française de Sociologie

 

Comité scientifique et d'organisation

Chloé Delaporte (Docteure en sociologie - IRCAV/associée au CERLIS)

Léonor Graser (Doctorante en sociologie - CERLIS)

Jacques-Erick Piette (Doctorant en sociologie - CERLIS)

Marie Sonnette (Doctorante en sociologie - CERLIS)

 

« Le chercheur, artisan qui s'ignore, n'apprécie guère que l'on entrevoit le désordre de son atelier ; seul compte pour lui le résultat final, son bel ouvrage. Il fait donc disparaître salissures et copeaux. À l'occasion de ce grand ménage, de discrets trésors sont malheureusement perdus. »

Jean-Claude Kaufmann

 

Si la sociologie apparaît, au moins en partie, fondée sur l'emprunt méthodologique, l'affirmation nous semble particulièrement juste en sociologie des arts et de la culture. La proximité avec des disciplines telles que l'esthétique, la philosophie et l'histoire des arts, l'anthropologie ou la psychologie invite les sociologues à une transdisciplinarité qui se révèle le plus souvent féconde.

Lors de cette journée d'étude, nous souhaitons postuler la légitimité des sociologues à travailler sur les mondes de l'art et de la culture et ses objets symboliques. En effet, il n'est pas a priori nécessaire d'être musicologue pour travailler sur le domaine musical, théoricien de la littérature pour analyser les faits littéraires, ou encore urbaniste pour s'intéresser aux représentations spatiales. Il ne saurait être question de rupture ou d'opposition avec ces champs et disciplines, mais bien de penser l'interdisciplinarité. Les véritables innovations ne portent pas sur la production de données nouvelles, mais bien sur de nouvelles articulations de données ; à dessein ou sous la contrainte, le travail d'enquête devient souvent un véritable bricolage. Nous nous intéresserons ainsi à la manière dont le chercheur en sociologie des arts et de la culture importe et transforme des méthodologies propres à des espaces de recherche connexes au sien.

 

S'il ne s'agit pas de s'affranchir des considérations épistémologiques, ce sont les questionnements d'ordre méthodologique qui seront ici privilégiés. En invitant les communicants à observer leur propre pratique, nous entendons réunir diverses formes d'expériences, de témoignages, de profils, susceptibles d'interroger de manière originale la pratique sociologique empirique appliquée à des objets culturels et artistiques.

 

Comment s'adapter à son champ d'investigation ? Comment questionner son terrain dans et avec ses spécificités ? Différents axes de réflexion sont à envisager :

 

 L'ajustement de méthodes éprouvées venues d'autres champs.

De larges emprunts sont faits à l'ensemble des sciences humaines et sociales. Qu'ils soient inédits ou issus de l'hybridation de différentes méthodes, il est possible de mettre en place de nouveaux procédés de recherche aux croisements de ces disciplines. Par quels processus, parfois transgressifs, passe ce travail d'innovation ? Comment bricoler en sociologie des arts et de la culture ? Nous considérerons également avec attention les propositions relevant d'emprunts ou métissages plus inattendus ; comment les sociologues adaptent-ils à leurs besoins une méthode développée à d'autres fins ?

 

 L'adaptation au terrain.

Travaillant sur des domaines qui leur tiennent à cœur et desquels ils ont une connaissance empirique et/ou théorique, les sociologues des arts et de la culture sont amenés à développer de nouvelles compétences pour pouvoir récolter et analyser des données concernant leur champ d'investigation. Comment parviennent-ils à mettre en adéquation un terrain spécifique et des problématiques sociologiques ?

 

 Échecs et hasards des emprunts méthodologiques.

La recherche est faite de tâtonnements, plus encore dans les premières années du travail doctoral. Nous serons particulièrement attentifs aux propositions visant à examiner rétrospectivement les tentatives d'hybridations disciplinaires, avortées ou maintenues.

Soulevant la question de la sérendipité, les propositions sur ces « hasards de la Recherche » - qu'ils se soient révélés pertinents ou non - seront considérées avec intérêt.

 

Cette journée d'étude organisée dans le cadre du thème Culture et Arts du laboratoire

CERLIS, sous la responsabilité scientifique de Bruno Péquignot et Jacqueline Eidelman, aura pour intérêt de permettre aux étudiants chercheurs en sociologie des arts et de la culture de se mettre en relation et d'échanger sur leurs approches méthodologiques. Nous faisons ainsi prioritairement appel aux doctorants, sans pour autant exclure les chercheurs plus confirmés.

 

- Modalité de soumission d'une proposition

 

Les propositions de communication (3 000 signes maximum, espaces compris, titre + résumé) devront nous parvenir avant le 15 septembre 2011 par courriel à l'adresse je.sociologuebricoleur@gmail.com. La proposition devra être accompagnée d'une courte présentation bio-bibliographique (contact, affiliation institutionnelle, statut, directeur de thèse, principaux axes de recherche). Les résultats de la sélection seront communiqués courant octobre 2011.

Congrès de l'AFS à Grenoble

Le prochain congrès de l'AFS (Association Française de Sociologie) sera organisé à Grenoble du 5 au 11 juillet 2011 sur le thème : "Création(s) et Innovation(s)"

Pour plus d'informations, consultez le site de
l'Association Française de Sociologie (AFS)

Le séminaire est ouvert aux doctorants ainsi qu’aux étudiants de Master.
Il se tiendra à l'UPMF-Grenoble 2, les mercredis après-midi salle 106 du BSHM de 14 heures à 17 heures.

Argument :

« Mais “relation” est un terme ambigu. Dans le vocabulaire des philosophes, il sert à désigner un lien institué dans la pensée. Il signifie alors quelque chose d’indirect, de purement intellectuel, et mieux : quelque chose d’ordre logique. Mais dans l’usage ordinaire, « relation” désigne quelque chose de direct et d’actif, quelque chose de dynamique et d’énergétique. Le terme met l’accent sur la manière dont les choses interagissent les unes avec les autres, leurs chocs et apparentements, la manière dont elles se répondent et se contrarient, se valorisent et se neutralisent et s’inhibent réciproquement ».
Dewey, l’art comme expérience, p. 167  


Influencé par certains courants philosophiques qui posent et pensent le « primat des relations » sur les termes, les « substances » (James, 2007) il semblerait que la sociologie redécouvre et souhaite militer pour son versant « relationnaliste » (Emirbayer 1997 ; Donati, 2004). En refusant de partir d’entités fondamentales préconstruites trop « évidentes », ou encore de fonder le discours sociologique à partir de l’alternative donnée soit à l’individu soit au système, la sociologie cherche d’autres manières et d’autres objets qui lui permettrait d’enfin redevenir « relationnelle ». Si le « sens » des relations particulières n’est ni dans les termes (pensée de la substance, matérialisme) ni dans ma seule perception (pensée de l’esprit, idéalisme), la relation peut être considérée comme constitutive des êtres dans leur existence et leur devenir, fondant et stabilisant leur identité « par le milieu » (Stengers, 1997). 
D’ailleurs, à y regarder de près, la relation aurait le curieux pouvoir de rassembler jusqu’aux sociologues les plus notoirement opposés : le mot d’ordre de Bourdieu «  penser relationnellement » (Réponses, 1992), rejoignant la proposition « relativiste » de Latour, l’un pensant par « champ », l’autre par « réseau » (tout comme les courants les plus opposés : structuralisme / pragmatisme)


Site : les aspects concrets de la thèse

Le site du séminaire ACT (Aspects Concrets de la Thèse) de l'EHESS se donne comme ambition d' "éclaircir, expliciter et ouvrir un débat sur les aspects concrets du travail de thèse en sciences sociales – aspects qui, trop souvent, sont considérés comme allant de soi et donc exclus de la formation à la recherche"/


Jérémy
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